J. S. BachFugue en do mineur du second livre du clavier bien tempéréIntroduction - Le sujet |
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Jouer la fugue avec suivi de partition | |||||||||||
Pour comprendre l'analyse qui suit, il est nécessaire de connaître le plan de la fugue d'école. Il est expliqué dans les pages relatives à l'archétype de la fugue. | |||||||||||
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Cette fugue présente un certain nombres de particularités qui la distinguent au sein des deux livres du clavier bien tempéré.
La première particularité concerne la cadence parfaite de la fin, dans laquelle le compositeur n'emploie pas la tierce picarde, à savoir une conclusion en mode majeur. Il s'agit de la seule fugue mineure ne se concluant pas en mode majeur de tout l'ensemble du clavier bien tempéré. La seconde particularité concerne la forme du sujet : |
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Le sujet comporte 9 notes, 3 fois 3. Le nombre trois est présent sous trois formes :
1) Le nombre de notes du sujet 2) Le nombre de contresujets 3) L'épaisseur de la polyphonie (bien que la fugue soit indiquée comme étant à 4 voix, un jeu subtil sur les silences produit une polyphonie d'épaisseur 3, c'est-à-dire que l'on entend que trois sons simultanées jusqu'à une entrée très particulière du sujet en augmentation à la basse, mesure 19. |
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Ce sujet peut s'apparenter à une catégorie de sujets "en forme de croix". L'exemple le plus connu de cet ensemble est le sujet B-A-C-H dérivé des quatre lettres du nom du compositeur. La notation anglo-saxonne désigne les notes par des lettres, la suite de notes B-A-C-H donne: | |||||||||||
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La "croix" est figurée par la conjonction d'un axe vertical et d'un axe horizontal dans la séquence de hauteurs. La tierce mineure la - do constitue le premier, la ligne si bémol / si bécarre constitue le second. | ||||||||||
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Dans le sujet qui nous intéresse, les deux axes sont figurés de cette façon : | |||||||||||
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Lancer une animation pour comprendre la coïncidence du sujet et de la croix | |||||||||||
Suite de l'analyse : le contresujet |